samedi 17 février 2007

2. Interview de Thierry Tardy .

Lors de l’audition de Thierry Tardy, chercheur en relations internationales, il expliqua que de graves dysfonctionnements pourrait être à l’origine de l’échec de la Forpronu dans le conflit de l’ex-Yougoslavie.
Il tire à boulets rouge sur cette organisme, qui selon ses dires, ne constituait qu’un « outil palliatif, un minima ratio d’action ». D’après lui, le soutien politique de cette action était si faible et le mandat mal défini que cela a engendré une structure pour ainsi dire bancale.


La chute de Srebrenica, tragique épisode de la guerre, à démontré que les opérations de maintien de la paix, lorsqu’elles sont mal entreprises et inadaptées aux situations qu’elles doivent gérer, ne font qu’aggraver les problèmes déjà présents. C’est ainsi que, toujours d’après M. Tardy, la chute de Srebrenica aurait pu être évitée, si les responsables politiques et militaires n’avaient pas faillis à leurs tâches. En somme, le mandat de la Forpronu résume une opération ratée, qui dans l’impossibilité de résoudre le problème, n’a fait que créer des impasses.

Ce témoignage marque et appui encore une fois l’incompétence de l’Onu dans cette mission.

Docteur en Science politique, Thierry Tardy est enseignant-chercheur au Centre de politique de sécurité de Genève .Ses domaines de recherche et d'enseignement portent sur la gestion de crise et le maintien de la paix, les politiques des acteurs étatiques en matière de maintien de la paix, le rôle de l'ONU (et ses évolutions) dans la gestion de la sécurité et les questions de sécurité européenne.

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